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Was het maar algauw weer zomer in hoog gras
Daar waar lichtstralen je gezicht veegden
En de glimlach, teder, als smeulend houtskool
On mijn iris gebrand werd.
Ritselend dartelde de vage wind door die haren
Die gelijk de kalme beken tussen mijn jeugden als spotnieuw klonken.
Maar toch
"Waar bleef je al die tijd ?"
Zannikend zochte ik jaren naar dat labiele ziel van je, die je,
Comateus, je in mijn armen jaagde
Oh ja, was het maar algauw weer zomer in hoog gras.
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Entrelacs de pensées
Ceci se passe d'une mélodie d'un jour de juin
Oui voici le chaos mûrement réfléchi à l'instar de ces jardins anglais à qui l'on confère la liberté de vivre leurs états
Le mal brille-t-il dans nos coeurs
Joyau lustré avec plaisir par l'ignorant et laissé brut par le visiteur fanatique du raffinement
Ceci se passe sous un soleil d'hiver
Voici venu le temps où les muses que la pluie lasse rend amorphe et que les jolis coeurs exaspèrent finissent par se lover dans la luxure
Autant que l'on abhorre l'anxiogène qu'est le silence radio
Avouez je le lis dans vos regards lourds de jugement
Du berceau au tombeau l'on chérit ses murs qui ne demandent qu'à être souillés et ses clefs qu'on aimerait se voir remettre
Allons donc donnez-nous raison
C'est le temps de latence entre deux volées d'encre qui met en mouvement les références et les pensées valétudinaires
Ceci finit d'être et fait déambuler les ombres au tableau
D'où me vient cette haine de l'ordre et du contrôle comme si l'on m'a prédestiné aux aléas du hasard
Comme si je cultivais la passion de l'errance de l'âme
Ceci est un beau-fixe lyrique
Heureux à qui profiterait la pause escomptée
Heureux à qui se présente aux douves de l'éternelle demeure
Heureux à qui la répétition sonne comme le cristal
Heureux celui qui tend l'oreille et perçoit l'orage trembler
Silence mis à nu
A moi se présenteront les complexes désertés pressés de m'engloutir, faims gargantuesques La calvitie des murs n'aura d'égal que leur aura vide de sens ô combien salvatrice et la grandeur ne pourra que brouiller l'asymétrique et l'ordonné Le vrai du faux
Je n'aime pas que l'on me nomme calme pourtant mare crépitante
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J'ai percé plus loin et atterri un peu plus loin dans mon périple vers le parachèvement de mon être.
Ayant vaincu les délires propres aux mélancoliques, enduré la neurasthénie et affronté avec peine mes moments de désespoir actif, je m'invente un nouvel état de rage indicible et insatiable, la rage de vivre.
Pris d'une frénésie connue des hystériques latentes, j'ai l'oeil dans le vague, chaque muscle du corps tendu et prêt à céder, bougeant au grand dam de mon bon vouloir.
Un flot d'adrénaline me submerge me force à marquer les murs de mes poings meurtris.
Osez me faire l'affront de mettre sous mes yeux un de ses bourreaux de mon jeune passé et je jure aux grands Dieux que je le réduirai à l'état de dépouille en devenir, recroquevillé sur son misérable corps !
L'idée d'un suicide est exclue, bannie et enfermée dans mes souvenirs, je me fais mon propre juge et ma sentence est irrévocable, je me condamne à vivre.
Tant d'écrits à finir, tant de gens à haïr le sourire aux lèvres, je ne me permettrai plus une seconde de songer à abréger ma vie en ce moment.
A l'origine de cette transformation horrible, un bain de foule abject.
Un véritable purgatoire, exactement. Ce fût l'étalage des bas-fonds de la misère humaine, cancéreux dégarnis côtoyaient mutilés et trisomiques.
Une femmelette aux cheveux roussis, mangés certainement par un feu exposait une épine nasale que la chair recouvrait avec peine tandis qu'un géronte aux tics indomptables entonnait son air incompréhensible.
C'est là qu'elle monta, la haine était mise à nu dans un simulacre de rituel dont ses hideux étaient les instigateurs.
J'étais un fer, un morceau de métal chauffé à blanc que le monde entier semblait marteler pour faire éclater la fureur, insubmersible et monolithique. Elle balaya toutes mes certitudes concernant la haine de l'humain, j'en fus réduit à me griffer le visage et à ronger mes phalanges jusqu'au sang pour ne pas écraser leur faciès immonde sur le carrelage et fouler du talon leur plexus jusqu'au silence aussi complet que salvateur.
Je suis heureux.
4 commentaires -
Qu'attends-tu maintenant ? Que l'asthénie vienne lentement t'emporter ?
-Peut-être serait-ce une bonne idée.
Comptes-tu vraiment te laisser aller, et glisser en dehors de ce monde ?
-Oui, je me laisserai lentement border par les eaux du Léthé pour ne plus jamais revenir.
Et si des gens te chérissent ?
-Qu'ils comprennent que je suis un Mort Joyeux en devenir, et que mon départ signe le l'avènement d'un nouveau monde pour eux, dans lequel ils ne seront plus bridés par ma présence.
Tu laisserais tes démons l'emporter ? Baisserais-tu les bras ? Que fais tu de ta fameuse fierté ?
- Je te l'avoue, je suis un lâche et j'ai bien trop peur d'affronter mes visions.
Que penses-tu avoir appris durant ces années sordides ?
-Que mon esprit est capable de s'embraser et d'incendier ma psyché après qu'une dryade atone ait endigué mes blessures d'une seule de ses phrases.
Comptes-tu donc partir sans un au revoir ?
-Je ne pars pas, je m'efface, et mon seul héritage, ma pensée, je la lègue volontiers aux imbéciles. Et que mon cynisme égoïste leur apprenne leurs torts !
Que fais-tu des savoirs qui te sont encore inconnus ?
-J'aurai une éternité pour achever ce que j'ai commencé.
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Les souvenirs d'un autre monde semblable aux râles ces idées fugaces et limpides s'effacent se plient sous le poids de l'âge avenant sous cette voûte céleste rougeâtre
Accompagné d'accords à la sonorité profonde et ponctuelle et de ses percussions claires et semblables aux battements de l'organe
Enveloppé par le cri plaintif le grognement du génie qui exprime son envie d'accompagner Charon dans son voyage macabre
Un jour peut-être reviendront-elles les échardes d'une vie passée elles vont et viennent tel le battement d'un oiseau mécanique
fulgurant
léger
grinçant
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